Bonjour! Je vous parle aujourd’hui du tarot parce que j’ai l’intention de m’y remettre sérieusement. En fait, j’ai déjà commencé à m’y remettre!
Pourquoi je m’y intéresse et, que j’y crois? Eh bien, disons que j’ai vécu dans ma vie quelques expériences qui me confortent dans l’idée que je peux être un messager. Que j’ai l’ouverture d’esprit nécessaire pour entendre la vérité… En ce qui me concerne, je dirais plus ressentir des émotions et user de mon intuition pour interpréter les messages.
J’ai trop longtemps fermé ma porte par peur. Que maintenant, mon chemin pour revenir à mon Moi, me semble et sera plus difficile qu’avant.
Pour mieux comprendre mon raisonnement, mais surtout pour que, moi-même, je puisse focaliser et extérioriser mes points d’ancrage, je vais vous raconter ces fameuses expériences. Je n’attends pas que tout le monde y croie, puisque nous ne sommes pas tous au même niveau dans notre cheminement personnel. Ainsi où jouent tous les autres facteurs sur notre vie (éducation, croyance, etc.).
Premier contact
Ma toute première expérience s’est déroulée enfant. J’avais… Je ne me souviens plus! Mais j’étais entre la 3e année et la 4e du primaire? J’étais à LaSalle (Montréal) et une nuit, je me suis levée pour aller à la toilette. Tout endormie, j’ai vu dans le couloir une ombre blanche passer. Elle était lumineuse et me semblait très grande. Elle arrivait de la porte d’entrée pour se diriger vers le fond de l’appartement (vers ma chambre). Cette ombre avait fait un arrêt devant la porte de la toilette et semblait me regarder avant de poursuivre son chemin… Voilà le souvenir que j’ai gardé! Pas une fois je ne me suis sentie paniquée. Je n’avais pas eu peur, car mon instinct me disait qu’il ne me voulait pas du mal puisqu’il était lumière. Le lendemain matin, je me suis, bien sûr, demandé si j’avais rêvé. Mais j’avais tenu ça mort jusqu’à…
Marie-Claire la voyante
Enfant, je suis ma mère sans trop discuter lorsqu’elle a rendez-vous chez une tireuse de cartes… Juste par la voix au téléphone, elle avait dit à ma mère de ne pas oublier d’apporter une photo de moi. Elle avait dit (il paraîtrait! Une photo de ta fille… Pas de tes enfants ou si tu as des enfants.) Bref! Ma mère prend rendez-vous, je la suis soit au premier ou au deuxième rendez-vous… Encore une fois, les souvenirs remontent à loin!
L’important dans tout ça c’est les paroles qu’elle m’avait balancées en pleine gueule! En fait, sans le vouloir, c’est elle qui m’a fait fermer ma porte et la barrer au triple quadruple tour! Elle m’avait dit que j’étais comme elle sauf que ma vision des esprits est plus floue. Elle les voyait clairement comme moi je voie les vivants… Et c’est là que ma machine de l’imagination se met en branle et la peur embarque! Sans avoir dit un mot à ma mère de la rencontre avec l’ombre blanche, elle en parle ouvertement comme si c’était naturel! Ma mère, et surtout moi, étions sous le choc. Ma mère ne s’attendait pas à ça et moi je me demandais comment elle savait!?
Comme ma peur avait été nourrie par mon imagination trop débordante et par l’absence de guide pour comprendre ce qui se passait… C’est la peur qui a gagné et a régné une bonne partie de ma vie.
Deuxième contact et l’instinct toujours présent
La Pocatière et ces résidences… Des portes qui s’ouvrent et se ferment toutes seules…
Faisons un saut jusqu’au cégep. Depuis tout ce temps, ma porte que je gardais fermée laissait tout de même filtrer mon instinct et la fameuse petite voix intérieure. Le plus bel exemple que je peux vous donner c’est lorsque j’ai eu cette exécrable expérience d’initiation. J’avais mis mon appareil photo dans la naïveté de prendre quelques clichés en souvenir et que ça va bien se passer. Je rencontre une voisine de chambre et ma main plonge dans mon sac pour sortir l’appareil photo et lui dit d’un ton pressant de le ranger dans sa chambre! Il ne doit pas me suivre! Surtout pas! Et comme de fait... Quelques heures plus tard, mon sac à dos s’est retrouvé dans le fleuve emporter par la marée!
J’ai failli perdre mes lunettes dans la boue, me faire piétiné et quand je disais stop! Pour ne pas perdre mes lunettes ou prendre mon souffle, on ne m’écoutait pas! Je n’étais qu’une rabat-joie. (soupir)
Pour revenir à mon sac à dos, j’étais franchement en colère que je sois la seule qui le perd et de débourser pour de nouvelles clefs! J’essaie de rejoindre l’association des étudiants pour que ce soit eux qui payent les clefs pour négligence. Mais rien! Tout le monde autour de moi me poussait à retourner à l’aboiteau afin d’y chercher mon sac. Avec un « on sait jamais! » comme raison. Mais pour une raison que je ne peux expliquer, je disais non, il faut attendre à tel jour et à telle heure… Et surprise! Quand je suis allée, un pêcheur avait pris mon sac dans ses lignes! Il nous avait vus, mon amie(coucou Amé!) et moi, au loin chercher le long de la berge. Le soulagement de retrouver mes clefs! Le sac était fini et retourné à l’eau, mais l’homme avait pris les clefs avec lui! Voilà pour le volet intuition.
Toujours à La Poc, mais pas dans la même année, j’ai eu une grande poussée de fièvre. Ça tombait lors d’une fin de semaine de trois jours et plusieurs de mes voisines recevaient la visite de leur copain ou partaient. En plus de me sentir malade, je me sentais seule comme jamais! J’avais exprimé tout haut le fait que j’avais froid et que je donnerais cher pour être réchauffé et avoir une présence. Dans mon esprit je jalousais les filles en couple et je voulais que l’on me prenne dans des bras forts quoi! Eh bien! Ni un ni deux, je sens une main brulante longée ma colonne vertébrale! Elle partait de ma nuque pour descendre jusqu’aux reins. Être un chat, je vous jure que j’aurais ronronné! Après ce contact, j’ai guéri tellement vite que c’est à se demander si j’étais vraiment malade. À vous de juger! ^^
Une visite muette
Autre souvenir… Toujours à LaSalle, une fois j’étais couchée et je ne voulais pas me lever. C'est à ce moment où j’ai senti un poids à mes côtés, je me suis même sentie rouler vers le côté vide. Je me tourne et vois le creux du matelas et de l’oreiller comme si une personne s’était allongée à mes côtés. J’ai cligné des yeux, surprise, et ma seule réaction a été de dire allo. Allo!? Oo Des fois, même moi je me trouve déphasée…
Des voyages troublants…
Belgique
Premier voyage à l’extérieur du pays! Je suis folle d’impatience et les yeux grands ouverts! Je veux tout voir, tout goûter et faire le plein de souvenirs! J’ai le T en majuscule de touriste estampé dans le front!
Durant ma visite, la famille chez qui j’habite me fait visiter un musée de guerre. Un musée sur la 2e guerre mondiale et comment le pays avait vécu ce drame. Le début de la visite est normal, je regarde les images et les films avec détachement. Plus la visite avance, plus je me rends compte que les stigmates de la guerre sont encore très présents pour les Belges. La visite continue et nous voilà à la fin… Dernier étage et nous devons descendre quelques marches pour la reconstitution des tranchées anglaises… Qui est souterraine!
Premier malaise! En descendant les marches, je me dis : « Oh non! Pas encore! » Mais je me dis tout de suite : « Ben voyons! Pourquoi je dis ça, moi? C’est la première fois que je viens ici! » Je continue de descendre et suis les MÉGA GROSSE FLÈCHES JAUNES. Premier mannequin de soldat anglais, bouge pas… J’avance et dans le coin de mon champ de vision ça bouge. Je me dis que c’est mon amie et un membre de sa famille et je continue… Plus j’avance, plus les mannequins prennent vie et moi je panique! Les soldats me regardent et me parlent en faisant des signes comme pour dire : « Men! Pourquoi tu capotes? Retourne à ton poste et lâche-nous! » Et moi, Caroline, crie le nom de mon amie pour qu’elle me sorte de là! Je ne vois plus les flèches jaunes, je ne les vois plus et n’entend plus rien! Les seuls bruits que j’entends sont les pas de course des soldats et des bombes… Je vois même la terre qui tombe du plafond! J’en peu plus, j’ai l’impression de devenir folle!
Après plus rien! Le noir total et j’hyper ventile… Comme dans les films, un point lumineux apparait et devient de plus en plus grand. Je traverse un tunnel en gros! Quand je reviens au moment présent, je fais face à une méga toile qui représente la signature de la paix et des dirigeants de l’époque. Je cherche mon amie du regard pour la voir à mes côtés et paniquer. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour me rendre ici, mais qu’importe! Je suis sortie! Liesbeth m’avoue avoir eu la peur de sa vie et ne rien comprendre. Il paraîtrait que je tournais en rond en criant son nom et qu’elle avait beau crier qu’elle était là et qu’elle me secouait, je n’étais juste pas là. Ils se sont pris à deux pour me pousser vers l’extérieur et que je disais de quoi qu’elle n’avait pas trop comprit. Je parlais français ou anglais? Ou quoi encore?
Écosse
Je me rends avec Amélie au nord de l’Écosse, sur l’île de Lewis. On se rend à Callanish pour voir son cercle de pierre. En blaguant, on se demande qu’est-ce que l’on ferait si l’une de nous disparaît comme dans les livres. (La télésérie Outlander n’existait pas encore!) C’est dans la bonne humeur et avec l’esprit d’une touriste que j’avance mine de rien.
Il fait frisquet, il y a un crachat de pluie, mais beaucoup de touristes et ça prend des photos, ça se promène et j’ai le sourire aux lèvres…
Mais plus je m’avance vers le centre, plus le mal de cœur me prend. Je perds le sourire et regarde autour de moi. Je vois mon amie continuer et mitrailler le lieu de photos. J’essaie de prendre un autre chemin pour la rejoindre. Pas moyen! Le pire c’est qu’en plus d’avoir mal au cœur, j’ai le goût de pleurer! Un terrible vague à l’âme me pogne entre deux stèles et bien qu’il y a du vide devant moi. Ce que je ressens, c’est un mur de force, d’énergie qui m’empêche d’avancer. J’arrive à lui faire signe que je ne peux pas et je vous jure! La face qu’elle a faite! Oo Un mélange de M**! C’est pas vrai! et Qu’est-ce qu’il y a?
Accepté c’est avancer
Vous allez p’être dire que j’ai pris mon temps, mais je vous répondrais que je devais être prête.
Je le suis!
Et pour mieux avancer, j’ai eu le BESOIN de tout vous raconter. Je devais mettre les faits devant moi, l’accepter pour mieux avancer.
Là, aujourd’hui, maintenant, j’ai trois jeux de cartes et je travaille sur moi-même pour jeter les verrous et laisser ma porte ouverte. Je vais apprendre à méditer, à comprendre les symboles, à me faire confiance. Surtout faire confiance! Croire en moi et en mes capacités! Je crois que c’est la pierre angulaire de mon cheminement personnel!
Voilà! Vous pouvez y croire ou non, cela m’importe peu!
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